Présidentielle 2017 : encourager le développement de la formation d’ingénieur-e par apprentissage

24/02/2017
Chaque jour depuis le 20 février, la CDEFI dévoile ses propositions à l’attention des candidat-e-s à la présidence de la République. Ces cinq propositions ambitieuses sont formulées pour porter l’enseignement supérieur et la recherche, notamment au travers des écoles d’ingénieur-e-s, au meilleur niveau international, au service des entreprises et de la société. 

Un livret récapitulatif des cinq propositions sera diffusé en fin de semaine.


Si en 2004, les ingénieur-e-s diplômé-e-s par la voie de l’apprentissage ne représentaient qu’1,5 % des ingénieur-e-s diplômé-e-s, cette voie d’accès au diplôme représente aujourd’hui près de 15 % de l’ensemble des ingénieur-e-s diplômé-e-s. L’apprentissage présente de sérieux atouts et remplit trois missions clés pour la santé de l’économie française. Il a pour conséquence :
  • de diversifier le recrutement des élèves ingénieur-e-s et diversifier leur mode de formation ;
  • de répondre aux besoins des entreprises en optimisant l’employabilité des jeunes diplômé-e-s ;
  • de permettre aux PME et aux ETI, par les partenariats développés, d’accéder aux plateformes technologiques et aux campus des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Il est ainsi essentiel de renforcer les formations supérieures par apprentissage.

Pour cela, la CDEFI demande un financement au coût réel des formations par apprentissage : aujourd’hui les formations d’ingénieur-e-s par apprentissage ne sont financées qu’à hauteur de 68 % du coût complet de la formation, ce qui est insuffisant et est un obstacle majeur au développement et maintien des formations d’ingénieur-e-s par apprentissage.

Pour répondre à cette demande, il est nécessaire de :
 
  • généraliser des outils de transparence sur les coûts réels afin d’en permette la bonne compréhension par les financeurs.
  • d’améliorer la prise de conscience des coûts réels, des enjeux et des bénéfices liés au développement de filières d’apprentissage performantes, reposant sur une offre de formation dédiée ;
  • que les régions aident le développement de l’apprentissage dans les formations d’ingénieurs en répartissant les financements de manière équilibrée entre les différents niveaux de formation, sans les concentrer sur les bas niveaux de qualification, et soient vigilantes sur la répartition des financements.

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