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La CDEFI se dote d'un Conseil stratégie de la recherche dans les écoles d'ingénieurs
La CDEFI se dote d'un Conseil stratégie de la recherche dans les écoles d'ingénieurs
15/04/2024
La Conférence annonce la création de son Conseil stratégique de la recherche dans les écoles d'ingénieurs.
Depuis son origine, la Conférence travaille à la reconnaissance de la participation des écoles françaises d’ingénieurs à l’effort national de recherche scientifique.
Comme elle l’a souvent rappelé et illustré, cette puissance opératrice se déploie sur tout le territoire, dans des écoles où les ingénieurs sont formés par des chercheurs actifs qui travaillent aussi bien dans la recherche fondamentale que dans la perspective d’applications technologiques innovantes (industrie, services). L’école française d’ingénieurs est ainsi le lieu privilégié de la rencontre entre les aspirations socio-économiques des jeunes et les besoins des entreprises en matière de compétences à haut niveau de qualification, essentielles à la réindustrialisation souhaitée par l’État.
En effet, nos écoles, qu’elles soient généralistes ou plus spécialisées, initient des sujets de recherche de pointe, emploient des équipes de recherche sur ces projets et sont impliquées dans le transfert de technologies de rupture au cœur des enjeux de développement durable et de souveraineté industrielle dans les domaines de l’informatique et des systèmes ; des énergies renouvelables ; des sciences agronomiques ; de la santé ; de la chimie et des matériaux ; de la robotique ; de la mécanique ; de la logistique et bien d’autres encore.
Cette excellence est souvent valorisée à l’international, comme l’attestent les palmarès thématiques qui attirent l’attention des décideurs.
Pourtant, à l’heure d’une nécessaire planification pour répondre à l’urgence climatique, au développement de l’intelligence artificielle ou plus généralement assurer la compétitivité de la France sur la scène mondiale, tout se passe comme si cette excellence n’était pas reconnue.
Mises à l’écart du pilotage stratégique de la recherche planifiée, méprisées quant à leur implication dans la gestion des UMR, omises dans les discours au plus haut sommet de l’État en tant qu’opératrices majeures de la recherche en sciences exactes et leurs interactions, les écoles françaises d’ingénieurs n’occupent pas la place qui leur correspond dans l’élaboration des politiques publiques de recherche et de relance de l’industrie.
Partant de ce constat, la CDEFI a décidé de se doter d’un Conseil stratégique pour affirmer un positionnement politique cohérent au regard du considérable impact de la recherche intensive opérée par certaines écoles.
Ce Conseil pluriel, créé sous l’égide de la CDEFI en articulation avec les principaux groupements d’écoles du territoire national, exclusivement composé de directeurs et de directrices, produira des notes visant à instruire la planification précédemment mentionnée, qui traiteront notamment de questions budgétaires ; d’emploi scientifique et d’attractivité des carrières ; d’entrepreneuriat innovant ; de diplomatie scientifique et de souveraineté technologique.
Présidé par Jacques Fayolle, directeur de l’école des Mines de Saint-Étienne et ancien président de la CDEFI, il se réunira à distance à un rythme bimestriel. Une première réunion s’est tenue le 19 mars dernier, à l’occasion de laquelle les premiers thèmes de travail ont été définis :
Depuis son origine, la Conférence travaille à la reconnaissance de la participation des écoles françaises d’ingénieurs à l’effort national de recherche scientifique.
Comme elle l’a souvent rappelé et illustré, cette puissance opératrice se déploie sur tout le territoire, dans des écoles où les ingénieurs sont formés par des chercheurs actifs qui travaillent aussi bien dans la recherche fondamentale que dans la perspective d’applications technologiques innovantes (industrie, services). L’école française d’ingénieurs est ainsi le lieu privilégié de la rencontre entre les aspirations socio-économiques des jeunes et les besoins des entreprises en matière de compétences à haut niveau de qualification, essentielles à la réindustrialisation souhaitée par l’État.
En effet, nos écoles, qu’elles soient généralistes ou plus spécialisées, initient des sujets de recherche de pointe, emploient des équipes de recherche sur ces projets et sont impliquées dans le transfert de technologies de rupture au cœur des enjeux de développement durable et de souveraineté industrielle dans les domaines de l’informatique et des systèmes ; des énergies renouvelables ; des sciences agronomiques ; de la santé ; de la chimie et des matériaux ; de la robotique ; de la mécanique ; de la logistique et bien d’autres encore.
Cette excellence est souvent valorisée à l’international, comme l’attestent les palmarès thématiques qui attirent l’attention des décideurs.
Pourtant, à l’heure d’une nécessaire planification pour répondre à l’urgence climatique, au développement de l’intelligence artificielle ou plus généralement assurer la compétitivité de la France sur la scène mondiale, tout se passe comme si cette excellence n’était pas reconnue.
Mises à l’écart du pilotage stratégique de la recherche planifiée, méprisées quant à leur implication dans la gestion des UMR, omises dans les discours au plus haut sommet de l’État en tant qu’opératrices majeures de la recherche en sciences exactes et leurs interactions, les écoles françaises d’ingénieurs n’occupent pas la place qui leur correspond dans l’élaboration des politiques publiques de recherche et de relance de l’industrie.
Partant de ce constat, la CDEFI a décidé de se doter d’un Conseil stratégique pour affirmer un positionnement politique cohérent au regard du considérable impact de la recherche intensive opérée par certaines écoles.
Ce Conseil pluriel, créé sous l’égide de la CDEFI en articulation avec les principaux groupements d’écoles du territoire national, exclusivement composé de directeurs et de directrices, produira des notes visant à instruire la planification précédemment mentionnée, qui traiteront notamment de questions budgétaires ; d’emploi scientifique et d’attractivité des carrières ; d’entrepreneuriat innovant ; de diplomatie scientifique et de souveraineté technologique.
Présidé par Jacques Fayolle, directeur de l’école des Mines de Saint-Étienne et ancien président de la CDEFI, il se réunira à distance à un rythme bimestriel. Une première réunion s’est tenue le 19 mars dernier, à l’occasion de laquelle les premiers thèmes de travail ont été définis :
- affirmation des capacités françaises d’opération de la recherche en ingénierie (définition du périmètre, quantification bibliométrique, comparabilité internationale) ;
- affirmation de la place des écoles dans la restructuration de l’ESR impulsée par le rapport Gillet.
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44 rue Cambronne
75015 Paris
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