Journée nationale du doctorat : rapport Pommier-Lazarus et Prix de la science ouverte
12/11/2024
La CDEFI était présente à l’université de Lille le 6 novembre dernier pour participer à la 5e Journée nationale du doctorat organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
Parmi les riches témoignages et discussions auxquels elle a assisté, la Conférence a été très attentive à la présentation du
rapport sur la valorisation des compétences professionnelles du doctorat par ses rédacteurs, Sylvie Pommier (ex-présidente du RNCD et désormais coordinatrice nationale du doctorat au MESR) et Xavier Lazarus (managing partner d’Elaia, fonds d’investissements spécialisé dans la tech). Le rapport, présenté la veille au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Patrick Hetzel et au ministre chargé de l’Industrie Marc Ferracci, contient de nombreuses mesures que la CDEFI salue tant elles paraissent nécessaires pour
élargir les possibilités d’insertion professionnelles des docteurs et pour
assurer une juste reconnaissance des acquis de leur formation dans le secteur privé. La Conférence prend note des propositions formulées dans la dernière partie du rapport consacrée aux écoles d’ingénieurs et s’entretiendra avec Sylvie Pommier dans le cadre de ses nouvelles responsabilités au MESR à ce propos.
Un autre temps fort de cette journée a été la première remise des
Prix de la science ouverte consacrés aux thèses, qui a récompensé des travaux de recherche qui s’appuient sur des données ouvertes et qui s’inscrivent dans une perspective d’ouverture de l’accès à leurs résultats. Des objectifs chers à la CDEFI, qui tient à féliciter en particulier les diplômés des écoles d’ingénieurs parmi les lauréats :
- Camille Juigné, docteure de l'Institut Agro Rennes-Angers et diplômée de l’ENSSAT ;
- Sacha Hodencq, diplômé de Grenoble INP - Ense3 ;
- Benoît Verhaeghe, diplômé de Polytech Lille.
Enfin, la journée s’est achevée sur des échanges très stimulants à propos des compétences professionnelles des docteurs, dans le cadre d’une table ronde réunissant des recruteurs, des représentants des docteurs, un représentant du Réseau national de collèges doctoraux (RNCD) et Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon et membre de la commission Formation, recherche, innovation de la CDEFI.
Ce dernier a rappelé que « pour anticiper les technologies de rupture, il faut s'appuyer sur les écoles d'ingénieurs et leur activité de recherche intensive. (...) Les formations d'ingénieur et les formations doctorales sont différentes et complémentaires : l'ingénieur travaille sur la mise en œuvre de la technologie innovante, le docteur anticipe la rupture technologique grâce à des connaissances scientifiques approfondies et pluridisciplinaires ».
Une position qu’Andreas Kaiser, conseiller recherche auprès du président de la CDEFI, a soutenue au cours d’une intervention à l’attention du panel d’intervenants.